“Le contexte de 2015 nous rappelle combien les facteurs qui influencent la production laitière et sa rentabilité sont nombreux et importants”. Jean-Marc Brunhes, président de Cantal conseil élevage, a rappelé que c’est en partant de ce constat que les techniciens adaptent leurs conseils et explorent de nouvelles pistes, sur l’autonomie alimentaire par exemple. Sur ces 20 dernières années, il est relevé un prix du concentré qui évolue en fonction de celui du lait, réduisant autant les marges auxquelles l’éleveur pourrait prétendre quand le lait repart à la hausse. Sur l’exercice écoulé de 2014, les élevages contrôlés (62 % des producteurs sont adhérents, soit 67 % des vaches laitières du département) fournissent en moyenne 310 582 litres, par 48 mères. Toutes races confondues, cela représente 50 627 vaches (+ 2 273) et une moyenne de 6 664 kg/animal (+ 158), avec un taux butyreux (TB) de 38,7 et un taux protéique (TP) de 32,1.
Modernisation
“Cantal conseil élevage continue d’innover pour répondre aux attentes des éleveurs, par exemple en proposant depuis cette année, des tests de gestation sur des échantillons de lait individuels”, explique le président, en révélant que plus de 10 000 tests ont été réalisés en huit mois, confirmant un réel besoin. La modernisation est aussi partagée par les adhérents qui investissent dans l’informatisation des salles de traite ou la robotisation. Entre 2015 et 2016, le nombre de robots pourrait doubler.
R. Saint-André